• Eglise et cloître de Saint Ours

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Eglise et cloître de Saint Ours

Localités: Aoste

Cloître:

d'avril à septembre : tous les jours de 9h00 à 19h00

d'octobre à février : tous les jours de 9h00 à 17h00

Mars : tous les jours de 9h00 à 18h00

Collégial:

tous les jours de 9h00 à 18h30

Visite guidée du cloître, des fresques ottoniennes du sous-toit de l’église et de la chapelle du Prieuré:
à 11 heures et 16 heures (11h et 15h de octobre à mars)
La visite guidée n’aura pas lieu le dimanche 25 décembre

pour avoir des informations veuillez contacter l’association Mirabilia tél. (+39) 329 5444625

Eglise: entrée gratuite
Visite libre du cloître: billet entier € 2,00 réduit mineurs € 1,00
Visite guidée du cloître, de la chapelle du Prieuré et des fresques ottoniennes du sous-toit de l’église: billet entier € 7,00 réduit mineurs € 5,00
Enfants de moins de 6 ans: entrée gratuite

Accessibilité

L’église et le cloître sont partiellement accessibles aux personnes handicapées, si accompagnées.

Contacts

L’église
Les fouilles archéologiques, conduites sur plusieurs lots entre 1976 et 1999, ont permis de retracer le parcours de la construction du bâtiment. Les enquêtes ont concerné une zone qui, dans l’antiquité, faisait partie d’une vaste nécropole hors de la ville où, au début du Vème siècle, fut construit un ensemble paléochrétien qui comprenait aussi l’église en forme de croix de S. Laurent. Au centre de la nef sud, la base d’un édifice funéraire, datée entre le IV et Vème siècle ap. J-C., a été retrouvée. L’église primitive, construite au nord de ce mausolée, était constituée d’une simple salle en forme d’abside, entourée d’arcades destinées aux sépultures privilégiées.
Au cours du IXème siècle, l’église a été entièrement reconstruite et agrandie, en déplaçant vers le sud l’axe général de l’édifice. L’extrémité est inclut trois absides alors que la façade est reconstruite à l’ouest de celle paléochrétienne. En 989, un clocher a été ajouté à la façade, dont les restes sont encore visibles sur une hauteur de 15 mètres environ.
Au début du XI siècle, l’église romane a été construite en enclavant le campanile dans la nouvelle façade, bien que sa position soit excentrée par rapport à l’axe longitudinal de la nouvelle église. Le bâtiment présente un plan basilical et est divisé en trois nefs qui se terminent par trois absides en demi-cercle.
Le clocher actuel, construit au XIIème siècle, appartenait à l’origine, à un système de défense constitué de murailles et d’une seconde tour aux grandes dimensions, dont les restes ont été découverts adossés au mur nord de l’église.
Les ruines archéologiques ne sont pas visibles car elles sont situées juste sous le sol de l’église.

On signale aussi le très beau chœur en bois du quinzième siècle, l’ancienne crypte et l’important cycle de fresques (XIème siècle), qui peuvent être admirées au plafond de l’église.

Les fouilles archéologiques du chœur de l’église de Saint Ours ont permis de découvrir un pavement en mosaïque à la forme carrée, inconnu et qu’aucune source ne cite, réalisé avec des tesselles noires et blanches avec quelques tesselles marron clair. Une série de cercles insérés dans un carré, sert de cadre aux décorations centrales. Une élégante représentation de Samson qui tue le lion apparaît dans le médaillon central.

Le cloître
Le cloître est un joyaux de l’ensemble monumental de Saint Ours, auquel on accède par un porche ouvert sur la droite de la façade. L’ensemble roman d’origine date très probablement de 1133 et fut l’œuvre d’ouvriers provençaux ou lombards. Lorsque la bulle du Pape Innocent II imposa la règle de Saint Augustin aux moines de Saint Ours, le cloître existait déjà comme en atteste une inscription sur un chapiteau. Les chapiteaux, sculptés en marbre mais recouverts il y a bien longtemps de peinture noire, complètent des colonnes simples jumelées, aux formes différentes. Ils représentent de façon admirable des scènes symboliques de l’Ancien et du Nouveau Testament, de la vie de Saint Ours, des personnages et des animaux fantastiques ou contiennent divers éléments de décoration. Ils font partie des plus hautes expressions de la sculpture romane religieuse.

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